I don’t know how to communicate with people anymore and in the same time I wonder why it’s so necessary to be close to strangers who will quit your life soon or later.
Les mots ricochèrent entre les murs de ma chambre. Cela faisait un effet boomerang, assez spécial. J'avais l'impression de retourner quelques mois en arrière, le sang de ma propre mère sur mon corps, la colère de mon père qui se déchainait sur moi. "Robyn, tu comprends ce n'est pas de ta faute. C'est les dieux qui ont donné cette malédiction. Ce n'est pas toi qui a tué ta mère, ceux sont eux." Dit Sasha en se retournant vers moi. Dans ses yeux il y avait comme une lueur d'espoir. Mais comment je suis censée le prendre moi ? Avec papa qui ne cessait de me haïr. Il devait se dire que j'étais l'abomination du siècle, peut être même pire que le diable. Toute ma vie (enfin toute ma vie, quelques mois quoi) j'ai cru à ces mots. J'ai cru à la bête que j'étais. Je le cachais bien, franchement. J'essayais de ne pas trop y penser, du moins. Je me concentrai sur mes entraînements, mon éducation, mes études. Mais c'était dans les moments de solitude que j'y pensais le plus. Je me leva de mon lit, tournant en rond. "Mais pourquoi papa ne le sait pas ? Il aurait du le savoir non ? Il devait se douter que quelque chose clochait ? Il devait savoir, lui, qu'un enfant ne nait pas à quelques semaines avec le corps de celui qui nait à 9 mois par un pur et simple hasard ?" Mais si c'était réellement les dieux qui avaient pas ça, papa n'avait pas de quoi être en colère. Il fallait qu'il revienne et vite. Il fallait qu'on fasse notre deuil ensemble, qu'on commence à vraiment aborder une vraie relation. C'est ce qui était le plus essentiel selon moi, le reste restait une "option".
acidbrain
sarah.
but i'm a creep, i'm a weirdo.
Messages : 592 Date d'inscription : 26/05/2012
Sujet: Re: code rp de keira Dim 18 Mar - 9:41
Je penchais ma tête sur le côté et fixas un point à côté de la tête de mon éducatrice, Maria. Elle était agitée comme une petite puce. Elle donnait des instructions à droite et à gauche, s'en donnant à elle même par ailleurs. Pour la première fois, j'allais aller chez une amie que un elle ne connaissait ni d'Adam et Éve, et de deux ça sera la nuit. Je sais qu'elle était inquiète pour moi, mais elle n'avait pas à s'en faire. La dernière fois que j'étais sortie, c'était à une mousse party et à part m'ennuyer et me faire un peu disputer par Tyler, et il n'y avait pas eu d'accidents. En plus j'étais partie tellement ça me saoulait, alors là je pourrais faire pareil chez mon amie Ebony. Mais je sais que ça ne sera pas le cas chez elle. Je pris mon sac à dos habituel, y mit la grosse boîte de pâtes à la bolognaise et partis. Ouais sans rien dire je deviens un thug attendez. Je pris donc le chemin pour aller chez Ebony. Elle m'avait dit son numéro d'appartement et vue que c'était très bien indiqué je le trouvais facilement. Je toqua vivement à la porte de mon amie en piétinant d'impatience. La blonde vint m'ouvrir en souriant, et par ailleurs elle décoiffa mes MAGNIFIQUES cheveux.
— Putain mes cheveux Ebony là ! Dis je en souriant.
J'entra à ça suite, la relookant un peu. Même habillée comme un sac à patates et des cheveux de sorcière, elle est vraiment bonne. Ouais j'ai entendu ce mot là un jour à l'entrainement, et le type avait raison, sa pote était hyper super méga trop trop trop de chez trop belle. Sans rigoler. Même si elle surpassera jamais Ebonbon.
— Sympa les tiens, faudrait que je fasse pareil ! Dis je en faisant pouet pouet à ces cheveux en boule.
Elle bloqua son regard sur moi, et mon dieu j'aurais pu tomber par terre si je tenais pas ferment son sac. Et puis "chaton" ça tue tout, j'avais juste envie de ronronner pour faire exprès mais bon. On va se retenir un minimum. Elle était vraiment parfaite, elle avait pris pleins de trucs à bouffer, en plus elle avait pas pris de la merde la belle gosse !
— J'ai 8 mois dans 4 jours et ouais ! Je sais je sais je fais pas du tout mon âge. Dis je avec un petit sourire au coin. Et merci beaucoup pour la bouffe, t'es la meilleure ! Ajoutais je en lui faisant un bisou sur la joue. J'ai apporté des pâtes à la bolognaise, mais c'est Maria qui m'a obligé à les faire alors j'espère qu'elles seront bonnes !
Je mis quelques minutes le plat au micro ondes et le posa sur la table ainsi que quelques couverts -même si c'est kiffant de bouffer avec les mains je vous jure. Et là, et là. Je vis le pack de bière. Et là, je commençais à rêver de cette boisson si secrète. Sauf que apparemment j'avais pas le droit. Mais t'inquiète ma biche je vais arriver à en avoir une. Bon du coup je me posa sur le canapé à sa suite et zappa les chaînes de la télé. Au bout de deux secondes je commençais déjà à m'énerver dessus. Je jeta la télécommande sur les genoux de mon amie et me levas.
— Bon écoute, je te laisse tu fais ce que tu veux je vais dans tes toilettes ! Dis je en regardant ma montre.
Le soleil se couchait à 20h37 selon la météo, donc fallait mieux que je reste là sinon j'allais finir à poil. Je suis m’assis gentillement sur les toilettes quand je sentis un truc couler contre mes cuisses. Mes cheveux blonds avaient déjà pousser et les gros trucs de devant aussi. Mais le sang qui coule je m'y faisais jamais, et j'avais qu'une envie c'était que ça s'arrête. Je sortis en trombe des toilettes, enlevant mon pantalon pour essayer de ne pas en salir encore un.
— EBONBON ON A UN PROBLÈME GROSSE ! Criais je en lui montrant mon entre jambe - et accessoirement ma magnifique culotte en dentelle foutu.
Je la regarda avec tout l'espoir du monde dans mes pupilles.
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