it isn't what we left behind that breaks me it's what we could've built had we stayed ≈ (keira)

Nom & Prénom Mon nom de famille me vient de mon père, Matthew Wade, un très célèbre docteur en chirurgie. C'est donc tout naturellement que j'ai hérité de son nom de famille. Mes parents ont décidé de m'appeler Keira. Pourquoi, j'en sais trop rien. Je trouve que ça fait exotique (comme notre famille lol). Je sais qu'il veut dire "excellente" en arabe et je pense que ça me va bien. J'avais une vie de rêve avant, donc pourquoi pas nous baser là dessus ? Mon deuxième prénom est Faye, en hommage à Faye Dunaway de Bonnie & Clyde en 1967. Mes parents étaient comme eux, fous d'amour et d'aventure et mon cher père a trouvé bon de me donner ça comme deuxième prénom. Quelle hypocrisie. # Naissance Je suis née à Houston, au Texas, peuplée de plus de 2 millions d'habitants (sans l'aire urbaine attention), au climat subtropical, à la population débordante de richesse et de diversité, et maintenant remplie d'un tas d'êtres humains en décomposition fortement avancée. Le jour de ma venue fut le 15 juillet 1992, quelques jours avant Selena Gomez. C'était un ravissant après midi que j'ai royalement gâchée à ma mère. Si tu sais encore compter, j'ai donc 26 ans, encore dans l'ardeur de la jeunesse. # Vie avant l'épidémie Mon père était chirurgien, ma mère était avocate. Ils étaient tout deux connus et n'étaient pas souvent à la maison. Ils préféraient se plonger dans leur boulot plus tôt que d'être à la maison, avec mon frère, Badou, et moi. Mais ils étaient aimants, et leur passage à la maison après une longue absence faisait un ramdam pas possible. Badou avait un handicap visuel, et ce depuis sa naissance. Ce pauvre gamin de 10 ans (quand tout a changé) devait souvent aller à l'hôpital pour faire examiner son soucis. Alors moi, j'ai vite appris à m'occuper de lui comme une mère le devrait. Je le suivais partout, et j'ai commencé sérieusement à m'intéresser au monde médical en faisant du bénévolat. J'ai vite été adopter par toute une bande de gamins malades et donc je restais souvent là bas pendant mon (très peu) de temps libre. A part ça (juste avant que ça commence), j'étais dans le lycée le plus coté de Houston. J'avais la bande d'amis la plus coté. Les petits copains les plus cotés aussi. Ouais, j'en ai eu un paquet, mais tous des bons gars. J'ai jamais choisis les mauvais. J'étais populaire, tout le monde m'adorait parce qu'on savait que je faisais des choses bien pour les gens à l'hôpital, que j'avais un bon comportement, de bons résultats. J'étais dans l'équipe des cheerleaders et même capitaine en terminale, ce qui m'a bien aidé aussi ma popularité. J'étais belle, intelligente. Tout mon monde était basé sur un combat permanent que je menais pour être la meilleure personne pour moi même et pour les autres. J'avais un avenir tout tracer, prête à continuer sur la voie médicinale à la faculté. Mais, à la fin du bal de promo, j'ai un peu sombré. J'avais décidé qu'après la graduation, j'allais continuer à faire du bénévolat à l'hôpital. On m'avait même proposer de me rémunérer un peu, de part mon ancienneté et mon bon vouloir. La partie glauque de cette joyeuse petite vie de bourge, c'était mon penchant, que dis-je, mon fantasme qui tournait autour du paranormal, du surnaturel, des zombies, des extraterrestres, des fantômes, des possessions, de l'au delà, de l'invisible, du folklore. Et ça c'est empiré avec l'arrivée des premiers marcheurs. J'ai été l'une des premières au courant sans me vanter. J'ai commencé par mener doucement mon enquête, mais les informations devenues trop importantes, j'ai décidé de tout rassembler dans un blog. Je connais tout par coeur, le pire comme le meilleur. J'avais demander à prendre une chambre d'amis toujours vide pour stocker tout mon petit monde. Interdis d'y entrer. Une partie pour ça, une partie pour les comics et les jeux vidéos, ma deuxième passion. # Vie aujourd'hui UNDERCO crimson riders # Nombre de rôdeurs tués Depuis l'arrivée de l'épidémie, j'ai du tuer à peu près vingt rôdeurs. Y en a qu'un que je me souviens clairement. Son visage, son sourire, sa joie d'enfant, tout a disparu de lui avant que j'ai eu le temps de faire quelque chose. Il est devenu autre chose. C'était une nouvelle vie pour lui. C'était pas celle que j'aurai voulu. Mais je l'ai tué, lui, son corps se décomposant déjà. Cet être que j'avais vue naître, grandir, aimer, vivre. Ce fut mon premier. Les autres j'en ai rien à faire. Des hommes et des femmes lambda. Ils ont failli m'arracher la gorge, le ventre, ils ont failli me bouffer le nez. Mais ça va, c'était pas si compliqué. Dès qu'ils sont deux je me casse en courant. J'essaie de pas trop les toucher de loin de près mort ou vivant parce que ça me répugne fortement. # Nombre d'humains tués J'ai tué un seul mec. Enfin je crois, j'en suis pas sûre. Mais je me dis qu'il est mort comme ça c'est plus facile pour lui ou pour moi. La balle de mon pistolet a très bien tiré et transpercée sa peau. Il est tombé sur moi, sa main encore beaucoup trop haute sur ma cuisse, j'en ressens toujours la chaleur à chaque seconde de la journée qui passe. C'était pas un accident. Je le sais, parce que pendant une minute, pendant cet instant précis, j'étais à la fois une autre personne et moi même. Le genre humain à l'état pure, cet espèce avec des instincts primitifs et barbares. Mais il était pareil à cet instant là, le type que j'ai tué. J'aime pas le nommer, parce que je le connaissais trop bien. J'aime pas le nommé, parce que c'était pas lui réellement, mais à la fois lui même. C'est pas le fait de l'avoir tuer qui m'a déglingué le cerveau. C'était pourquoi j'ai dû le tuer.
# Arme(s) de prédilection Souvent coincé dans la ceinture, l'endroit le plus pratique et facile d'accès, c'est un couteau de chef de cuisine qui m'accompagne. C'est le même depuis le début, ok son état s'est détérioré avec le temps, mais jamais je le quitterai. Il vient de chez moi, de ma maison, de ma cuisine, de son socle où il était. Ensuite, c'est un pistolet qui m'accompagne toujours. T'sais, le genre de pistolet qu'on voit partout, un basique, mais efficace. A l'opposé du couteau, sur ma ceinture. Chargeur pleins, toujours. La balle qui manque je l'ai vite repris t'en fais pas.