ROBYN DES BOIS

⊱ PRÉNOM : sarah ⊱ PSEUDO : summer time ⊱ AGE : bientôt 17 ans (a) ⊱ CÉLÉBRITÉ : finn harries ⊱ CODE DU RÈGLEMENT : (Jelly est d'accord :zad:) ⊱ QUE PENSES-TU DU FORUM ? comment dire... :lov: :lov: :lov: ⊱ OU AS-TU CONNU PJRPG ? sur internet, mais j'y étais déjà il y a un an. ⊱ BESOIN D'UN PARRAIN OU D'UNE MARRAINE ? non merciii ⊱ FRÉQUENCE DE CONNEXION : un peu tous les jours, et pour les rps c'est une fois par semaine quand c'est pas urgent ⊱ INVENTE OU SCÉNARIO ? scénario ⊱ DERNIER MOT : :blop: :lov:

Code:

[b]Finn Harries[/b] › Robyn Richards

Code:

[b][color=#ffffff]Robyn Richards[/color][/b]› Mimétisme d'ombres(...)-Photokinésie(...)

Prière de supprimer les champs de pouvoirs que vous ne remplirez pas mais, laissez les parenthèses, nous y mettrons vos futurs évolutions de pouvoir Merci <3

« Il était une fois, un petit garçon naquit de deux parents opposés, qui ne devaient pas s'aimer, s'apprécier ou même avoir des enfants. Dès que les dieux apprirent la nouvelle, ils donnèrent deux malédictions à ce fils. La première malédiction était une croissance extrêmement accélérée. A l'âge de ses vingt ans, cette dernière s'arrêtera pour laisser place à la nature, son système biologique reprendra le cour normal des choses. Son physique suivra alors normalement le vieillissement quand son système aura atteint également les vingt années. La deuxième malédiction est à double tranchant. Le jour l'enfant sera un homme. La nuit il sera une femme. »
Bien sûr, vous savez tous que les contes commençant par cette situation d'énonciation finissent bien. Que le prince règle tous les problèmes. Personne ne meurt, tout le monde est heureux. Et évidemment, ce prince trouve une jolie princesse avec laquelle il va finir ses jours et avec beaucoup de beaux enfants comme lui. Mais je vous préviens d'avance, cela ne se passe pas du tout comme cela pour moi.

Autant vous prévenir tout de suite, je suis née dans une marre de sang. Pas très glamour, déjà que de base quand on naît on est moche mais alors là, on aurait une créature du diable. La sage femme qui m'a mise au monde, Maria, m'a toujours dit que j'étais magnifique mais je sais qu'elle essaie seulement de se persuader elle même.

La sage femme prit le bébé. Elle esquissa un sourire, sachant qu'elle allait devoir s'occuper de lui durant le restant de sa vie. Une larme roula quand même sur sa joue. Elle tourna le regard vers une autre femme, cette fois ci allongée sur une vulgaire table d'accouchement. Un homme était déjà entrain de s'affairer autour d'elle, la nettoyant soigneusement. Un protocole humain pour une héroïne, quelle stupidité. Dans la salle d'à côté, un autre homme était assis. Ou du moins, il essayait. Sa tête brune se balançait d'avant en arrière, ses jambes tremblaient, ses yeux étaient aussi rouge que le sang qui recouvrait son bébé. Enfin son bébé, ce n'était pas tellement comme ça qu'il le considérait. Des sentiments mélangés le traversaient à la vue du petit être qu'on lui tendait : la honte, le dégoût, la tristesse, la colère, la haine, et un léger soupçon de joie. Mais vraiment très très très léger. Il s'arrêta de pleurer quelques secondes et se leva d'un bond. Pause. Cris. « Virez moi ce gamin de là, je veux pas le voir! » Dit-il à la femme. Il lui jeta ensuite des clés et une carte dorée. « Tenez, y a autant d'argent que vous voulez. Éduquez ce truc, faites en ce que vous voulez! Installez-vous chez moi faites votre vie j'en ai rien à faire! » La femme recula de quelques pas, effrayée. « De toute façon il a tué MA femme, la mienne, la plus chère à mes yeux, ça vaut plus la peine que je fasse quelque chose! » Il courut hors de la salle et on ne le revit plus. La dame, après un dernière regard vers le brancard qui partait, prit les clés, la carte dorée, l'enfant et partit.


Un homme et une femme se disputaient dans la pièce d'à côté. Je ne comprenais pas pourquoi. Quand Maria et moi sommes rentrés de l'hôpital, un homme était assis à la table à manger, des tonnes de bouquins éparpillés devant lui. De la on aurait dit un vrai foutoir mais en fait il était vachement organisé ce type. Maria avait littéralement péter un câble, mais il s'était avérer que ce monsieur avait été envoyé par mon père pour parfaire mon éducation. De plus, je le trouvais vraiment gentil. Il me disait à un moment qui allait m'apprendre tout ce qu'il savait sur le monde, que j'allais être belle et bien bâtie, qu'un jour je serais -le meilleur dresseur- la meilleure dans tous les domaines du corps aussi bien que de l'esprit. Je comprenais à près ce qu'il me racontait. Mais quand il parlait des tours jumelles, des nouvelles technologies, ou bien même de l'ingéniosité de notre bunker, je ne le comprenais pas. C'est justement pour cela qu'ils se battaient en ce moment. Maria disait qu'il devait y aller doucement et ne manquer aucunes étapes. Mais Sasha, l'homme, disait qu'au contraire il fallait aller vite. Ils criaient tellement que je ne pus m'empêcher de crier à mon tour également. « Noun', Sara...! » Ils accoururent immédiatement. « Il... Elle... » Maria me regardait avec de gros yeux. « Quand je te dis qu'il faut se dépêcher ! Imagine que sa puberté arrive dans quelques minutes ? Tu ne comprends donc pas que cette enfant est spéciale ?! » L'homme me prit dans ses bras. « Les dieux l'ont dit, Robyn est maudit. C'est pour cela que sa mère est morte beaucoup trop tôt, il grandit à une vitesse hallucinante mais le plus impressionnant est que son cerveau, des capacités, sont programmés en même temps. » Maria me caressa lentement les cheveux. « Mais regarde, c'est une fille maintenant, alors que quand je l'avais pris c'était un garçon...» J'essayais de repousser sa main, elle me gênait. Et puis d'abord c'était quoi une fille et un garçon ? « Fille? » Demandais je péniblement. « Oui, étant né de parents qui ne viennent pas du même monde, ils lui ont donné une autre malédiction. Au lever du soleil Robyn sera un garçon et au coucher du soleil il deviendra une fille. » C'était génial quand même. J'allais pouvoir passer du ballon de foot à la robe de princesse en mettant tout le monde d'accord.

J'émergeais de mon sommeil. J'aurais voulu sentir les rayons du soleil sur ma peau, pour une fois. Bordel ouais, qu'est ce que j'aurais voulu sortir de ce foutu trou à rat pour une fois. Essayant de chasser ses quelques pensées obscures du matin, j'envoya valser ma couverture de l'autre côté de mon immense chambre. Je me leva, essayant de cacher cette bosse entre les jambes. Faudrait que quelqu'un m'explique à quoi ça sert à part pisser je comprends pas. J'alla dans la cuisine et ouvris le frigo. Maria n'était pas là, et Sasha non plus. J'allais donc devoir m'occuper de moi même tout seul pour une fois. Enfin la paix mon dieu. Je pris un reste de pizza et de sushis et démarra la machine à thé. Un paquet était poser sur la table haute. Je m'installa en face. Le paquet était sobre, à la manière du papier craft. Une petite enveloppe était posée dessus. « Joyeux anniversaire amour! Ce n'est pas tous les jours qu'on a 3 mois. Demande lui ce que tu voudras et il te le montrera. Ton père devrait arriver dans une vingtaine de minutes. Essaie d'être gentil pour une fois. Maria et Sashou » Un énorme sourire se dessina sur mes lèvres tandis que je me ruais sur le paquet. Il s'agissait d'un miroir, exactement le même que celui de la méchante reine dans Cendrillon. Je me souvins avoir repasser au moins 4 fois chaque passage à chaque fois qu'elle l'utilisait dans le dessin animé. Cependant, celui-ci était en miniature, de façon à ce que je puisse le glisser dans une poche. Je le plaça devant mon visage, de façon à voir parfaitement mon reflet. « Miroir, montre moi ma mère. » Et là, soudainement, l'image se mit à se mouvoir. Le visage de ma mère -du moins, je crois, papa rangeait le peu de photos qu'il avait dans un coffre dont il cachait la clé et je ne l'ai jamais trouvé- apparut. Ses cheveux tombaient parfaitement sur ses épaules. Elle souriait de toutes ses dents. Elle avait l'air tellement heureuse. Et c'est moi qui ai mit fin à ce mirage ? A la femme parfaite qu'elle était ? Un bruit de porte retentit. Le miroir partit à la renverse.


Je venais de finir l'entraînement. Il était 17h15 et dans une dizaine de minutes j'allais être une fille. Je n'étais pas encore chez moi. Il fallait que je monte d'un étage les escaliers et que je marche le long du couloir. Il fallait que je fasse vite aussi. Depuis que j'étais sorti des vestiaires, j'avais cette vague impression d'être suivi. Vous savez, comme si vos pas faisaient échos, comme si vous aviez une ombre de plus. Soudain quelqu'un me sauta sur le dos, nous faisant tomber tous les deux par terre. « BOUH! » Fit une voix féminine. Je la bouscula sur le côté et me remit tout de suite en plus. « Mais tu veux quoi toi là ! Bouge de là tu vois pas qu'y faire tard ! » Même si jamais bien cette fille elle était extrêmement chiante. D'ailleurs, elle rigola niaisement, comme à chaque fois qu'elle était avec moi. « Robyn Robyn Robyn, si tu te détendais pour une fois non ? Tu ne voudrais pas faire la fête avec moi ? » Je leva les yeux au ciel. Franchement, elle commençait carrément à me les briser celle là. « T'es sourde ou quoi ? Je t'ai dit de bouger de là je dois rentrer ! » Elle rigola de plus belle. « Oh le petit bébé doit voir sa maman c'est vrai ! Elle va s'inquiéter la pauvre, c'est vrai qu'elle t'aime tellement fort, je n'ai jamais vue quelqu'un aimer aussi fort son enfant ! » Je la coupa avant qu'elle aille plus loin. « Mais toi tu vas pas fermer ta bouche un peu ! T'es tellement toute seule que tu viens de réfugier chez le "pauvre petit" Robyn ! Même une fourmi vaut mieux que toi sale débile, va reprendre tes clics et tes clacs avant de t'en prendre une mes mains commencent à chauffer ! Et oublie pas de redescendre ta jupe on sait jamais si un pauvre type s’intéresse à toi ! » Elle me regardait avec d'énormes yeux tandis que moi, j’essayais de faire redescendre les battements de mon cœur. Mais pourquoi elle partait toujours pas bordel elle voulait vraiment que je la tue ou ça se passait comment ? « Roby, regarde tes mains ! » Mort de rire, elle croyait m'avoir comme ça ? « Je te jure si tu te barres pas tu vas plus rien voir... » « Non sérieusement regarde tes mains ! » Étant trop exaspéré, je les regarda quand même, espérant plus que tout la faire partir. De toute façon je savais que même si c'est moi qui partait elle allait me suivre. Cependant, il était hors de question que je la laisse gagner. Avec prudence, je baissa le regard vers mes mains. Un faisceau de lumière m'aveugla. Et après, ce fut le noir.

Ce soir était la veille de Noël. Même si c'était une fête humaine, Maria voulait absolument que je connaisse cette culture. Et même si on était tous à moitié humain, on faisait ce que l'on voulait d'abord. Du coup Sasha avait suspendu mes entraînements du corps pour que je me concentre sur l'esprit, comme il le dit souvent. Avec Maria, on regardait tous les sites internet de vêtements et elle allait les chercher à la surface pour moi. Du coup j'avais choisi un costume bleu pour le 25 et une robe blanche et le 24 au soir, et tout le reste. Elle prenait aussi des vidéos et des photos pour que je vois à quoi cela ressemble en vrai. De plus, on avait fait une super décoration dans la maison. Il y avait un grand sapin au centre, des guirlandes de partout, du rouge, du doré, du vert. C'était vraiment magnifique. Normalement papa était censé venir au moins le soir. Comme il n'était pas souvent là, je crois qu'il ne se doutait pas que je pouvais aussi être une fille. J'espérais lui faire la surprise en fait, j'avais dit aux éducateurs de ne pas lire dire. Personne d'autre à part eux n'était au courant. Mais de toute façon, je prévoyais un coup qu'ils ne se doutaient absolument pas.
La porte de l'appartement s'ouvrit. Je me regardais une dernière fois dans le miroir et sortis de ma chambre. J'avais garder mon collier où le pendentif était un arc et une flèche, ainsi que mon bracelet en forme d'épée. J'essayais de ne pas lui sauter au cou quand je le vis. En le détaillant, je remarquais que son état c'était détériorer. Il avait d'énormes poches sous ses yeux, ces derniers étaient d'ailleurs rouge de sang. Mais qu'est ce qu'il faisait dehors bordel ? J'allais ouvrir la bouche pour dire... bah en fait je savais même pas. « On mange. » Dit-il. Je crois qu'il avait compris que j'étais son enfant. On se mit tout les deux à table, Maria et Sasha étant partis pour nous laisser tranquille. En moi même ça m'aurait quand même un peu rassurer. Je nous servis de l'eau. Est ce qu'il buvait de l'eau ? Non je ne pense pas. Il devait boire un truc comme de l'alcool. « Hum... Tu veux du saumon ou du foi gras ? » Il ne répondit pas évidemment. Il avait le regard vide. Je me servis donc du saumon et le laissa faire. Après tout il pouvait se débrouiller. On commença à manger en silence. Arrivés au dessert, je n'en pouvais vraiment plus de ce silence. « Tu sais Maria et Sasha m'ont donné un miroir pour mes 3 mois. Et hum... Il peut me montrer tout ce que je veux... » Je crois que là ça a fait tilte dans sa tête. « Robyn. Je te jure si jamais j'apprends que tu demandes à voir ma femme tu vas mal finir. » Non mais sérieusement là ? Je faisais ce que je voulais il avait pas intérêt à m'interdire ça. « Mais d'abord tu n'es jamais là alors me dis pas ce que je dois faire ! Et puis c'est MA mère aussi tu peux pas me dire ça ! » Il fit voler les assiettes en éclat et partit en claquant la porte d'entrée. Magnifique. Super. Au revoir papa, à dans quelques mois.

Dernier jour de l'année. Robe, maquillage, cheveux, parfum, tout était prêt. Je fermais la porte de l'appartement à clé. Je marchais en direction de la piscine où l'on pouvait déjà entendre la musique assourdissante. Une fois arrivée, je me dirigeais vers un banc. Un collègue d'entraînement était déjà assis. « Alors, tu t'amuses bien ? » Lui demandais je avec un grand sourire. Il leva les yeux vers moi et se mit plus à l'aise, un bras derrière moi. « Ça va déjà mieux depuis que tu es là oui. Qu'est ce que tu fais là ? Tu es nouvelle ? » Les choses allaient devenir tellement amusantes je le sentais déjà venir. « Non pas du tout. Disons simplement que je ne suis encore jamais sortit de chez moi. » Il leva un sourcil, sûrement de surprise, mais seulement une demie seconde. Mon scénario n'était pas probable c'est ça ? Il réafficha son petit sourire au coin. Pourquoi il est beau ? Il posa sa main sur la mienne et m'invita à me lever. « Viens, on va dans un endroit plus calme. » Je le suivis un petit moment. Mais quand je vis qu'il commençait à n'y avoir personne et que la lumière diminua, mon coeur commença à s'emballer. « Attends j'ai oublié un truc là bas je reviens... » Il resserra sa poigne et me força à avancer un peu plus vite. « Non je ne crois pas non. Tu iras le chercher plus tard. » Je veux bien être gentille mais là il commençait à me pomper l'air. Je tira fort sur ma main pour me libérer. « Je t'ai dit non j'ai pas envie ! » Sauf que ça marcha pas du tout et il me prit carrément par la taille. « Bon écoute je sais pas qui t'es je veux juste passer un peu de temps avec toi ok ? » Non non c'est pas ok du tout. Je lui envoya mon genou entre les jambes et il se torda de douleur. [color=#CC5500« Reviens là blondie ! Arrête de te cacher je te retrouverais ! »[/color] Mais il est débile ou bien ? J'étais juste devant lui ! Bon d'accord un peu plus petite que d'habitude mais quand même. Ah ouais justement j'étais vraiment en bas, à terre en faite. C'était quoi ce délire ? Et puis pourquoi j'avais plus ma robe ? Et pourquoi j'avais les cheveux cours ? Pourtant le soleil était loin d'être lever. Le garçon baissa la tête et commença à pester. A un moment il s'arrêta et me regarda. J'essayais d'agiter les bras mais il prit peur. « Ah bordel c'est quoi ce délire mon ombre elle bouge ! Au secours ! » Il partit en courant sauf que j'étais obligée de le suivre.