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sarah.
but i'm a creep, i'm a weirdo.

sarah.


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MessageSujet: (≈) game over.   (≈) game over. EmptyDim 19 Jan - 11:53

✓ Zara Maria Da Costa


son caratère

battante têtue maline ordonnée confiante sociable patiente jalouse franche persévérante débrouillarde curieuse courageuse trop rêveuse imaginative cachottière dynamique originale audacieuse rapide sensible intelligente fière méfiante sportive maternelle indépendante attentionnée authentique nerveuse dévouée impliquée observatrice adroite excellente menteuse fidèle douce ironique attentive solitaire lunatique futée très bonne mémoire discrète mystérieuse volontaire tenace optimiste très rancunière maniaque parfois excessif instable naïve souriante brisée perdue solitaire taciturne réservée discrète trop gentille angoissée handicapée des sentiments innocente

en bref

⊱ AGE : 19 ans, 78 en réalité. ⊱ DATE & LIEU DE NAISSANCE : le 6 juin 1935 à san francisco. ⊱ ORIGINE & NATIONALITÉ : espagnole de sa mère, américaine. ⊱ STATUT SOCIAL : en couple ou pas, amoureuse, bref, c'est compliqué. ⊱ ORIENTATION SEXUELLE : hétérosexuelle. ⊱ GROUPE : demi-dieux romains.

⊱ ÉLÉMENT : l'eau. ⊱ PARENT DIVIN : neptune. ⊱ POUVOIRS : cryokinésie, déshydratation, mimétisme aquatique et transmutation du sable. ⊱ ARMES/OBJETS MAGIQUES : une spatha (épée de cavalerie) nommée frigoris, des éperons d'or permettant de svoir pù se situe de l'eau. ⊱ ANNÉES PASSÉES DANS VOTRE CAMP : neuf ans.


fiche (c) oceanlounge.



ses pouvoirs

cryokinésie ≈ La cryokinésie de Zara consiste à créer de la glace, à contrôler cette glace, à la manipuler. Elle peut, ainsi, glacer tout corps vivant ou pas rien qu'au toucher. C'est à dire qu'elle enlève toute source de chaleur d'une matière, de réduire fortement sa température et de la geler.

déshydratation ≈ Grâce à ce pouvoir, Zara est capable de retirer très rapidement de l'eau de quelque chose, comme d'un verre, d'un corps, ou même d'une surface. Cela devient plus difficile quand la quantité d'eau à enlever et de plus en plus grande.

mimétisme aquatique ≈ Zara a la possibilité de se transformer elle même en eau et de ne faire qu'un avec elle. Il lui permet alors de voyager quand bon lui semble quand elle est en eau.

transmutation du sable ≈ Ce pourvoir là n'est pas à prendre à la légère, car, par un simple touché et une bonne dose de volonté ou pas la chose qu'elle touche en question est réduit en sable. Il est totalement impossible de faire marche arrière, après cela.



derrière l'écran

⊱ PRÉNOM : sarah. ⊱ PSEUDO : summer time. ⊱ AGE : c'est impolie de demander ça à une dame de mon âge ! ⊱ CÉLÉBRITÉ : selena gomez, third perfection. ⊱ CODE DU RÈGLEMENT : velumtenebris ⊱ QUE PENSES-TU DU FORUM ? il est parfait depuis toujours. *-* ⊱ OU AS-TU CONNU PJRPG ? two years ago. ⊱ BESOIN D'UN PARRAIN OU D'UNE MARRAINE ? évidement que non. ⊱ FRÉQUENCE DE CONNEXION : always and forever. ♥ ⊱ INVENTE OU SCÉNARIO ? inventé il y a pas mal de temps. ⊱ DERNIER MOT : mot.

Code:
Selena Gomez [color=#000000]ϟ[/color] Zara Da Costa


(changez que le statut)
✓ Statut de la présentation : terminée
✓ Suivie par : pseudo

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MessageSujet: Re: (≈) game over.   (≈) game over. EmptyDim 19 Jan - 11:54

Son histoire




i. wonderwall

maria + sa mère - trois ans
« Maman... Il est où papa ? » Demanda la petite fille en s'allongeant dans son lit. Sa mère, âgée alors d'une trentaine d'années, rabattit la couverture sur sa petite Maria. Tous les soirs, depuis qu'elle savait parler, elle lui posait la même question. Et alors, chaque soir, sa mère, aimante et attentionnée, lui répondit encore et encore la même chose. « Il est dans le ciel, ma chérie. » En vrai, elle ne savait pas où il était. En prison, sûrement, ou dans un bar à boire comme un trou parce que c'est ce qu'il savait faire de mieux dans la vie. Il ne lui avait donné que deux choses, une pièce d'or inconnu et sa fille. Maria pensait qu'il était tout simplement parti, que c'était Dieu. Elle n'avait peut-être pas tout à faire tort. À l'école, elle était un peu jalouse des autres quand leurs pères venaient chercher leurs enfants dans de beaux costumes, touts sourires, fiers. Alors qu'elle, tout ce qu'elle avait, c'était un voisin alcoolique. Maman devait travailler dur, étudier et avoir le permis à la fois. La femme ferma la porte, laissant Maria seule dans le noir. La fillette n'aimait pas le noir, surtout à cause des monstres et des histoires de fantômes. Et comme tous les soirs, elle repoussa les couvertures, ouvrit en grand la porte et déboula dans le tout petit salon en criant. « M'man je peux dormir avec toi ? » Et, comme chaque soir, elle accepta.



ii. the time to sleep

maria + sa mère - quatre ans
Sa maman avait fini son service un peu tard, il était donc environ huit heure du soir. Étant infirmière, elle ne gagnait pas beaucoup, voir selon les jours pas du tout d'argent, et finissait à des heures impossibles, surtout avec une enfant âgée à peine de quatre ans. Pour la première fois depuis des jours, Maria avait trouvée une pomme très mûre sur un pommier, très haute, même presque impossible à atteindre. Elle était donc monté dans l'arbre comme elle le pouvait, mais elle fut prise d'un terrible vertige une fois arrivée à sa précieuse pomme. C'était comme si l'air lui manquait, elle se sentait serrée, comme prise dans un piège. Elle redescendit vite, courut vers sa mère avec sa pomme dans sa main. « Maman j'ai pris cette pomme-là-bas ! » Mais elle ne la comprenait pas -ou alors elle faisait semblant. « Toute seule là-haut dans l'arbre ? Mais tu aurais pu tomber... » Elle paraissait affolée, effrayée. Elle prit sa fille dans ses bras, et lui dit doucement mais fermement. « Tu ne devras plus jamais aller dans un arbre, plus jamais, d'accord ? » La petite était au bord des larmes, triste d'avoir fait peur à sa mère. Néanmoins, elle essaya de se rattraper en lui offrant sa pomme. La femme secoua la tête et la lui redonna. « Garde-la. Elle vaut de l'or. » Elle retenait son souffle, savant très bien ce qui allait se passer ensuite. Parce que Neptune lui avait dit, c'est que c'était vrai. C'était pour la protéger de cette guerre, mais surtout pour ne pas que cette maudite déesse, Salacia ne la tue. Et même s'il fallait la laisser seule à son réveil, tant pis, au moins, elle serait en vie. Maria croqua dans la pomme, et tomba dans un long, long, très long sommeil.



iii. wake me up

Elle n'aurait jamais cru qu'elle dormirait dans une boîte toute sa vie. En fait, elle ne le savait pas, mais dormir sur quelque de chose de dur et froid pendant une très, très longue durée, croyez là ou pas, mais ça fait réfléchir à des tas de choses, et on n'en ressort pas sans séquelles. Même si elle était totalement inconsciente, vous croyez vraiment qu'elle soit aussi insignifiante en sortant de son sort . La petite fille avait grandi tout ce temps, pas physiquement, mais moralement. On rêve, on prend le temps de réfléchir à des tas de choses, à vouloir une vie meilleure. Par exemple, elle aurait voulu qu'un beau prince charmant vienne la réveillée -même si elle n'apprit que l'existence de la belle aux bois dormants bien après son réveil. Elle s'était imaginé mille et une façons de vivre, avait rêvé de la plus belle vie qu'il soit. Être mise en terre, dans un cercueil et se faire passer pour "morte" ne lui allait pas du tout.

zara + les infiermiers - cinquant-huit ans plus tard
Son esprit prenait peu à peu possession de son corps, de ses sens. Pour la première depuis de nombreuses années, elle le sentait, une première onde d'un quelque chose la réveilla de son profond sommeil. Plusieurs éléments le vinrent en même temps, si bien qu'elle en eut presque mal à la tête. Elle sentait quelque de moelleux sous son corps. Un matelas, lui disait son cerveau. Depuis quand n'avait-elle pas senti un matelas sous ses doigts ? Depuis jamais, peut-être. Elle ne se rappelait pas d'avoir senti quelque chose d'aussi doux. Elle se souvenait de la pauvreté de son ancien logement, avec des planches toutes moisies imbibées d'humidité, le froid mordant en hiver qui venait des trous dans les murs sans briques. À sa gauche, il lui semblait entendre quelque chose émettre un bruit sec, strident, continue, attaquant pour ses oreilles, provoquant un bourdonnement sourd qui devint de plus en plus net. Elle entendait aussi, un peu plus loin, des voix muettes, basses, qui parlaient entre elles. Elle ne savait pas très bien ce qu'elle disait à cause de ce bruit sec, mais elle pouvait distinguer des « c'est elle... », « il l'a retrouvé dans un cercueil de bois, vivante ! ». Elle essaya d'ouvrir les yeux, mais une lumière blanche l'aveugla, ce qui ne l’incitait pas à aller plus loin. Une voix, envoûtante, semblait s'approcher d'elle. « bonjour. Je m’appelle Léanna et c'est moi qui vais m'occuper de toi. Peux-tu ouvrir les yeux, ou parler ? » sans réfléchir à quoi que ce soit, elle essaya de produire un son. Celui-ci était aigu, petit et insignifiant, voire imperceptible. La petite fille ouvrit le plus prudemment possible les yeux. Ses yeux faisaient face à un plafond blanc, on avait baissé la lumière à son minimum, juste histoire de lui laisser voir quelque chose. Elle baissa doucement la tête, laissant les os de son cou craqués sous le mouvement. À ses pieds, cinq ou six médecins avec une feuille et un stylo la regardaient avec des grands yeux. Elle porta attention sur une femme assez jeune, blonde, à l'air paisible, serin et doux à la fois. Elle s’avança vers elle, prête à écrire sur sa feuille. « comment t’appelles-tu, petite ? » quel était son nom ? Elle essaya de fouiller sa mémoire à maintes reprises. Elle regarda autour d'elle, évitant les regards des autres. Sur une chaise, en face d'un bureau, elle vit un magnifique pull tricoté. Sur un bout de papier était marqué Zara. Zara... Ça sonnait tellement bien à ses oreilles. Elle pivota vers la dame et essaya de dire le plus clairement possible. « Zara. Mon nom est Zara. »



iv. bye hell

zara + neptune - huit ans
À quoi pouvait-il penser ? Zara s'était posé beaucoup de questions à ce sujet-là. La seule qu'elle sût de cet homme, c'était qu'il était son grand-père. Ce qu'il lui avait dit, du moins, le premier jour qu'il était venu la voir. Zara, naïve, le croyait. Il savait compter les plus belles histoires de la Terre, parlait souvent de la mer, de l'océan et de ses profondeurs. Il lui apprenait mille et une choses, comme apprendre à écrire, à lire. Mais la petite était dyslexique et détestait dans cet endroit tout de blanc peint qu'on appelait en sa présence -parce qu'elle était certaine que ce n'était pas vraiment ça- « sa chambre d'hôtel ». Mais on ne lui avait pas dit que sa copine de chambre d'à côté était morte d'un cancer du coeur, ou que la dame blanche au bout du couloir avait succombé à une hémorragie interne. Pourtant, Zara était forte, elle en avait plus vu que n'importe qui d'autre. Son grand-père lui avait dit qu'elle était dans une boîte pendant son sommeil, et elle l'accepta sans broncher. C'était pour sa survie, il lui avait dit. Mais aujourd'hui, ce soir, maintenant, Zara savait qu'il lui cachait quelque chose qui allait changer sa vie. Elle était douée pour ça. Elle savait qu'ils n'apparentaient pas à ce monde, tant il parlait avec nostalgie du temps des Romains, des grandes batailles, des héros anciens, mais surtout de l'eau. Toujours et toujours de l'eau, des grands espaces bleus. « Je te promets qu'un jour, tu iras me voir au fond de la mer, Zara. Je te le jure sur le Styx. » et elle y croyait du comme fer.

Le vieux s'assit sur le bord de son lit. Il s'en voulait de se faire passer pour une personne âgé. En tant que dieu de la mer, cela faisait cliché, comme un peu le vieux papy qui pèche. Mais Zeus avait été stricte à ce sujet là, alors il essayait de se dissimuler comme il le pouvait. Zara le regarda sans trop comprendre son expression. Il avait l'air si triste et désolé à la fois... Elle savait que c'était le moment de lui annoncer la chose très importante. « Ma chérie... Je te dois des explications... » la petite le regardait avec beaucoup d'attention. « Tu n'es plus à ta place ici. Je t'ai trouvé une nouvelle famille, tu vas y habiter là-bas. S'il te plaît, Zara, accepte ça, il n'y a que cette solution. » Elle en resta figée sur place, comme si le temps c'était arrêter. Il s'était volatilisé comme par magie, sans qu'elle ne se rende compte, pendant un battement de cils. Zara n'y comprenait pas grand-chose. Quelqu'un toqua à la porte de sa chambre. Son coeur s'accélérait. C'était ça, son changement, sa nouvelle famille ? Elle déglutit péniblement. « Oui, entrez ! » La poignée tourna, ça lui parut une éternité. Un homme, à la quarantaine, entra dans la pièce. Il affichait un sourire gêné, des yeux bruns, des cheveux un peu brun et roux à la fois, le type « monsieur tout le monde » bon père de famille. Une femme, un peu plus jeune que l'homme le suivait avec un enfant dans les bras. Elle était belle, son fils ressemblait plus à elle qu'à son père. Il devait avoir quelques années de moins que Zara. Cette dernière battait nerveusement les jambes dans le vide. « Famille... » Elle tomba amoureuse de ce mot, de tout ce que cela pouvait représenter.



v. home

zara + michaël - huit ans
La jeune fille regarda avec attention son cahier d'histoire. Elle plissa les yeux, essaya de mémoriser les dates et les mots comme elle le pouvait, mais, une fois de plus, les lettres commencèrent à danser devant ses yeux. Certaines restèrent à leur place, cela dépendait du sujet. Furieuse, elle ferma les yeux pour retenir les larmes qui roulaient déjà sur ses joues. Elle se sentait faible, impuissante. Prenant son cahier de sa petite main osseuse, elle l'envoya violemment contre le mur en hurlant. Elle savait qu'elle n'était pas normale, mais ô combien elle s'était retrouvée devant la fenêtre de sa chambre, priant pour qu'un jour elle réussisse à lire correctement. Devant sa fenêtre, les mains jointes, elle priait tous les soirs tous les dieux qui puissent exister sur la Terre, même dans l'univers pour que le lendemain, en prenant un plat, elle ne le recouvre pas d'une glace. Ou encore, elle se surprenant même à parler de la pluie et du beau temps avec Némo, son poisson rouge. Oui, Zara aurait voulu être normal, plus que tout au monde. Son petit frère, pendant ses crises, venait la voir en lui disant de ne pas s'en faire, qu'il lui donnait sa place en échange de ses pouvoirs. Mais c'était vain, elle le savait. Ils parlaient alors de tout, s'imaginaient des aventures incroyables, jouaient aux soldats... Mais cela ne la réconfortait jamais. Alors un jour, il lui avait offert un chaton abandonné. Quelle erreur... Le pauvre avait tellement subi la douche glacée et la déshydratation.



vi. finally found you

zara + aaron - neuf ans
« Zaza attends-moi ! » la petite fille secoua la tête. Elle serra un peu plus la main de son ami, pour lui dire d'avance. Elle savait que leur future nouvelle cachette secrète n'était pas loin, elle voyait déjà la lumière du soleil sur le parterre de fleurs jaunes. « mais non Aaron c'est juste là-bas, devant toi, la lumière là-bas ! Tu vois paas ? » Zara s'était toujours demandé pourquoi il ne voyait jamais ce qu'elle lui disait de voir, pourquoi lui n'entendait le son de telle rivière, ou ne sentait telle odeur. Elle avait d'abord cru qu'elle n'était pas normale, mais quand elle était allé aller voir un spécialiste avec sa maman, il lui avait dit que c'était tout à fait normal et qu'elle devait garder ça secret. Mais avec Aaron, Zara pouvait tout partager. C'était un peu comme son frère, ils passaient beaucoup de temps ensemble, même trop, pensaient leurs mamans. Une fois arrivée en haut de la colline, Zara s'assit par terre. Le garçon resta debout, trop choqué par ce qu'il voyait. Ils poussèrent un soupir de soulagement en même temps. « Ça sent... ça sent les fleurs, les bois, et je crois qu'une rivière coule tout près d'ici. » cette fois-ci, lui aussi sentait et entendait. « Ça va devenir notre endroit à nous, rien qu'à nous. » et puis, une pensée traversa l'esprit de Zara. « Même pas a mon frère aussi ? » Aaron la regarda avec de grands yeux. « non, pas avec lui. Juste toi et moi. » La petite fille n'aimait pas quand il mettait son frère à part. Mais si c'était pour son meilleur ami, elle acceptait, même si c'était difficile.



vii. goodbye my friend

zara + aaron - dix ans
Des gouttes d'eau d'océan ruisselaient sur leurs peaux bronzées. À l'horizon, il n'y avait que ça. L'eau bleu, pure et fraîche même à cette période d'été. Aaron prit la main de son ami. « Tu te rends compte, ça va être la dernière fois que je plonge là-dedans. » la petite brune pencha la tête sur le côté, elle ne comprenait pas. « bah oui ! C'est le dernier jour dès nos vacances, tu as oublié ? » Elle soupira longuement et envoya son poing dans son épaule avec sa petite force de mouche. « arrête Aaron ce n'est pas marrant ! Je te déteste ! » et elle fit mine de bouder. Il riait, trop content de lui avoir fait peur. Il savait que ce n'était pas la dernière fois qu'ils se voyaient. Elle aurait voulu, même du haut de ses dix ans, habiter ici avec lui pour toujours. Avoir une grande maison, un grand jardin, et l'eau devant elle, comme maintenant. « bon, on va nager ou pas ? » dit-elle en le poussant dans l'eau. Quelqu'un d'autre la poussa à son tour dans l'eau. « Michaël ! Je te déteste aussi ! » cria Zara en sortant sa tête de l'eau, une mèche brune pendant devant des yeux. L'intéressé fit semblant de la pincer. « Tu ne pourras jamais me détester, petite soeur ! » un peu au loin, Aaron arriva et posa un regard plein de rancune sur le blondinet. « C'est ma petite soeur, par touche ! » « et puis, c'est moi la plus grande je te signale ! » renchérit la fille.



viii. she wolf

zara + les loups - onze ans
Elle regardait une dernière fois son vieux lit à deux places, sa vieille commode, son miroir. Toutes ses choses-là avaient fait partie de son quotidien pendant douze ans. Douze ans de sa vie à vivre ici, à partager des moments formidables avec des gens qu'elles aimaient le plus au monde. C'était sa maison, son chez-soi, l'endroit qui l'avait vu vivre. Elle ne voulait pas quitter sa chambre, ni sa maison d'ailleurs. En se retournant, la jeune fille vit les deux loups assis sagement, attendant quelle face ses valises. Mais qu'avait-elle à prendre ? Au hasard, elle prit son grand sac de sport troué, prit toutes les affaires qu'elle avait dans sa commode -même si elle n'en avait pas beaucoup, il y en avait quand même. Sans trop savoir pourquoi, elle avait mis sa trousse d'école. C'était quelque chose qu'elle aimait beaucoup, son plus beau cadeau d'anniversaire et même de Noël. Elle claqua la porte de sa chambre, qui décrocha par la même occasion son miroir qui se brisa. Foutue vis..., se dit-elle. Dans la cuisine, elle vida les placards. Biscuits, boîte de conserve, pot de Nutella, pas mal de choses y passèrent mais elle ne voulait pas non plus faire la gava. Il fallait prendre seulement le nécessaire dans un grand sac, mais il ne fallait pas non plus qu'il soit trop lourd. Dans le frigo elle trouva du jambon cru, que les loups regardèrent avec un certain intérêt... Peut-être allait-elle leur en donner. Elle laissa une lettre près de l'évier, disant les mêmes mots qu'avait dit son père, il paraît. Michaël... Son petit frère allait être dévasté par sa disparition. Les loups s'impatientaient, ils hurlaient sur le pas de la porte, attendant qu'elle finisse. La brune soupira et les rejoignit en dehors de la maison. « Où m'emmenez-vous, au juste ? » Ils ne pouvaient pas répondre, évidemment puisque c'était des loups. Non parce que même si elle savait depuis quelques minutes qu'elle était une demi-déesse romaine fille du dieu de la mer et des océans, Neptune, cela n'empêchait pas de ne pas savoir, surtout en ce qui concernait les « examens ». Sa mère ne lui avait expliqué qu'une partie de son histoire.

Les bois l'entouraient comme un manteau froid, et, même s'il faisait chaud à cette période de l'année, le coeur de la forêt était à la température idéale pour une promenade, ou un pique-nique au bord d'un ruisseau. Mais Zara n'était pas là pour se détendre, au contraire. Elle trépinait sur place, à la limite de sautiller partout mais sa première impression devrait être la bonne. Oui, elle ne devait pas se faire passer pour une simple gamine de douze ans. Elle devait donner le meilleur d'elle-même. Enfin, la créature s'avança. Forme sombre sur fond vert des bois, elle se dirigea droit vers elle, comme elle le faisait à chaque fois. « Bonjour Zara, fille du dieu Neptune. Je suis Lupa, la déesse louve, et c'est moi qui vait se faire passer tes épreuves pour rentrer au camp. » La jeune fille eut un mouvement de recul mais fut une légère révérence. S'attendait-elle à un loup ? Pas du tout, d'ailleurs, elle avait même peur, mais si c'était vraiment une déesse, autant mettre toutes les chances de son côté, comme elle le disait souvent. Cela paraissait égoïste, mais il en valait de se survie. Elle hocha la tête, droite comme un i, sans bouger en attendant les instructions. « Pour entrer dans la légion romaine, si tu en es digne, tu devras de débrouillée seule dans la forêt pendant trois jours. »

Le vent fouettait son visage, emmêlait ses cheveux et lui apportait une sale odeur nauséabonde mais si familière. Cela faisait plus d'une semaine qu'elle traînait cette odeur, mais cela semblait efficace pour que les monstres ne la repèrent pas. Elle avait tué une furie, s'était carrément roulé dans la boue et sans des poubelles pour qu'il , les monstres , la ne repère pas. Ça l'avait dégoutté de vivre comme un rat pendant une semaine, et encore, elle pensait qu'à ce stade-là les rats étaient des rois, à côté d'elle. Elle avait grandi en force, en courage, elle était devenue plus intelligente aussi. S'il fallait passer par mille et une épreuves pour entrer dans ce camp, alors elle le ferait. Trouver cette porte n'avait pas été une mince affaire. Elle ne s'attendait pas à ce que se soit facile, non, mais passez une semaine à errer dans San Francisco, la faim, la soif et la peur au ventre, imaginez un peu ce que cela représentait. Et le pire, c'est que l'on vous donnait seulement « va au Sud. » comme indice. Mais malgré cela, malgré tous les sacrifices qu'elle avait faits, elle y était arrivé. Zara était officiellement au camp Jupiter et en sécurité.



ix. new world

zara + leïla - treize ans
« Leïla... Tu sais que je t'aime bien et tout ça mais là je me sens pas du tout de le faire... » Tétanisé par la peur, assise sur un grand cheval blanc, Zara tremblait comme une feuille. C'était la première fois qu'elle montait sur un cheval aussi grand. D'habitude, au camp romain on lui refilait les petits chevaux, mais là, son amie lui avait fait une surprise. « Tu dois le faire, montre leur que tu es la plus forte. » L'encouragea Leïla. « Non non et non, je eux pas le faire ! » Mais trop tard, une claque sur la croupe du cheval et celui-ci détalla à l'à fond le train. Au départ, ça faisait mal aux fesses. À cause des nombreuses bosses dans le champ, le cheval était obligé de faire des sauts de moutons. Mais petit à petit, arriver en haut d'une vallée, il commença à prendre de la vitesse, beaucoup de vitesse. Ses sabots martelaient la terre, il soulevait un nuage de poussière sur son passage, la terre tremblait, tout semblait s'écarter sur son passage. Et la pauvre Zara, impuissante face à une telle bête, s'accrocha tant bien que mal à sa crinière, imagina comment arrêter un cheval au galop. Puis, finalement, il ralentit un peu, sans doute fatiguer de son sprint, mais il galopait quand même, comme s'il ne se souciait pas de la petite créature assise sur son dos. Cette dernière s'habitua peu à peu, eut même l'idée de se détendre. Au final, elle ne pouvait pas mourir de grand-chose, c'était le principal. Elle se redressa, prit la paire de rênes coincées sous la selle pour s'y accrocher. En fin de compte, ce n'était pas si mal. Elle s'imagina même dans l'étalon noir, sur une plage, les bras écartés, le vent dans les cheveux. Zara riait aux éclats. Elle avait repris confiance en elle, elle était fière, tout allait bien. Demain, en allant voir sa mère, elle pourra, pour une fois, se vanter de cette aventure. Leïla de son côté avait peur, cela se voyait dans son regard. Zara n'aimait pas voir cela dans le regard de son amie. Elle prit une rêne dans chaque main et les ajusta. « Allez cheval, arrête toi ! » La bête s'arrêta brusquement, envoyant presque sa cavalière à terre. « Je m’appelle Rossinante, et pas cheval ! » Leïla les regardait, elle n'en revenait pas. « Oui oui c'est bon, on se calme mon grand ! » La brune mit pied à terre et avança vers son amie. Celle-ci la regardait la bouche grande ouverte et les yeux ronds. « Tu... Lui... Toi... ? » Elle éclata une fois de plus de rire. Elle donna une claque amicale sur l'épaule de son amie et rejoignit les écuries. « Il va que tu t'y fasses, tu sais. N'oublies pas que Neptune est aussi le dieu des chevaux. »



x. catching my breath

zara + aaron - quinze ans ans

_To:__Aaron Davis

_Object:__message one.
Très cher Aaron,
Je suis désolée, désolée, tellement désolée de ne pas t’avoir écrit plus tôt... Je ne sais même pas si tu te souviens de moi, tant les années ont passées. Je ne peux pas t'expliquer la raison de ce vide. Tu m'as maqué, tu me manques tant, vraiment. Et chaque jours, chaque heures, même chaque secondes et minutes de ma piètre existence me rappelle à quel point tu n'es pas là. Il y a ce vide en moi, si profond que je ne sais pas s'il va se remplir un jour. Tu sais, Aaron, tu as laissé derrière toi un trou béant dans ma poitrine, et ça fait mal. Tellement mal. J'ai haïs tous les jours de ma vie où tu n'étais pas là, j'ai compté chaque jours depuis que tu m'as laissé. Je ne sais pas si tu vas me répondre, ou même si tu es encore là. Mais sache que je compte t'écrire le plus souvent possible, et je m'en fiche si tu ne me réponds pas. Mais j'espère sincèrement que tu vas bien, que tu as passé plus de bons temps que moi.
Zara.




xi. this is war

zara - dix-huit ans

_To:__Aaron Davis

_Object:__message two hundred sixty eight.
Cher Aaon.
La vie est cruelle avec tout le monde. Le savais-tu ? Je n'ai jamais eu de chance avec elle. Bordel... Pourquoi ses choses là n'arrive qu'à nous ? Je les déteste. Les méchants, tu sais, ceux là ? Je les déteste tous autant qu'ils sont, je voudrais qu'ils crèvent tous, qu'ils aillent en enfer. Ils l'ont tués. Oui, Leïla. La douce, l'unique... Je vais leur faire payer ça. Je te le jure. Ils l'ont tués hier. D'un simple coup d'épée dans la gorge. Elle crachait son propre sang, sa tête partant en arrière, entraînant son corps avec. Je l'ai vue mourir, devant mes yeux, et j'étais aussi impuissante qu'une fourmis. J'ai vue dans ses yeux de la peur, elle appelait à l'aide sans dire un mot. Et je n'ai rien pu faire, rien du tout, à part pleurer, hurler, et me venger avec autant de rage que possible. Cette guerre était la plus horrible de toutes. Tu aurais du voir le nombre de corps à terre, le nombre de blessés... Je le jure sur le Styx de m'entraîner plus que jamais et de te retrouver coûte que coûte. On sera à jamais ensemble, Aaron, je te le promets.
Zara.



xii. you gotta get up and try

zara - dix-neuf ans
La jeune femme descendait de son bus. Empoignant la poignée de sa valise, elle la fit rouler sur le sol goudronneux. Elle lâcha un long soupir. Elle faisait du bruit, cette valise, elle aurait bien voulu avoir un simple sac à dos, mais il n'y avait pas assez de place pour mettre toutes ses affaires. Oui, Zara avait voyagé. Pas beaucoup, voire très peu, mais elle avait attendu ce moment depuis très, très longtemps. Même si c'était pour une semaine, et encore, elle était heureuse, pour une fois. Oui, pour une fois. Cela faisait de très nombreux mois qu'elle n'avait pas vu ses parents, du moins, sa mère et son frère. Un coup de klaxonne la fit sursauter. Elle tourne vivement la tête et croisa le regard d'un jeune homme. Il avait son âge et ne lui ressemblait pas du tout, mais son sourire disait tout. « Michaël ! » Cria t-elle en lui sautant dans les bras.

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MessageSujet: Re: (≈) game over.   (≈) game over. EmptyDim 19 Jan - 12:16

Le niveau actuel: 10
Les pouvoirs de bases:
cryurgie ≈ La cryokinésie de Zara consiste à créer de la glace, à contrôler cette glace, à la manipuler. Elle peut, ainsi, glacer tout corps vivant ou pas rien qu'au toucher. C'est à dire qu'elle enlève toute source de chaleur d'une matière, de réduire fortement sa température et de la geler.

déshydratation ≈ Grâce à ce pouvoir, Zara est capable de retirer très rapidement de l'eau de quelque chose, comme d'un verre, d'un corps, ou même d'une surface. Cela devient plus difficile quand la quantité d'eau à enlever et de plus en plus grande.

mimétisme aquatique ≈ Zara a la possibilité de se transformer elle même en eau et de ne faire qu'un avec elle. Il lui permet alors de voyager quand bon lui semble quand elle est en eau.

transmutation du sable ≈ Ce pourvoir là n'est pas à prendre à la légère, car, par un simple touché et une bonne dose de volonté ou pas la chose qu'elle touche en question est réduit en sable. Il est totalement impossible de faire marche arrière, après cela.
L'évolution des pouvoirs:
cryurgie ≈ en plus de contrôler et de manipuler la glace, elle est capable de lui donner vie, comme par exemple créer un monstre de neige et de glace géant, mais aussi de créer des armes.

déshydratation ≈ amélioration, elle ne se fatigue plus autant et peut donc déshydrater de plus grandes étendues. de plus, elle peut rassembler l'eau qu'elle a déshydrater pour la transformer en glace, ou même en boule d'eau.

mimétisme aquatique ≈ en plus de se mouvoir dans l'eau, elle peut transporter avec elle des objets ou des personnes.

transmutation du sable ≈ cryurgie ≈ en plus de contrôler et de manipuler la glace, elle est capable de lui donner vie, comme par exemple créer un monstre de neige et de glace géant, mais aussi de créer des armes.

déshydratation ≈ amélioration, peut déshydrater de plus grandes étendues. de plus, elle peut rassembler l'eau qu'elle a déshydrater pour la transformer en glace, ou même en boule d'eau.

mimétisme aquatique ≈ en plus de se mouvoir dans l'eau, elle peut transporter avec elle des objets ou des personnes.

transmutation du sable ≈ amélioration du pouvoir en sablokinésie, peut redonner sa forme d'origine à l'objet qu'elle vient de transformer, peut manipuler et créer à sa guise le sable qu'elle vient de transformer, le déplacer dans l'air, en faire ce qu'elle veut, lui donner vie.
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